ofy, Boby, Alves, Idriss sont les artistes du groupe Tassouma Woyo, venant du ministère de l’ambiance de Bamako Coura. Chacun des membres du groupe fait individuellement des business. Ainsi, Idrissa Sidibé dit DJ Idriss est un DJ et anime dans certains maquis de la capitale. Ce jeune sortant de la faculté des lettres arts, et sciences humaines (FLASH) section science de l’éducation, est un grand danseur, ambianceur. DJ Idriss loin d’être un rat de maquis vient uniquement pour ses animations hebdomadaires.
En plus de ses animations dans les boîtes et maquis de la capitale, il donne des cours de lettres dans les lycées Lanterne, Oumar Bah et Nyeta. Cette année, il est dans l’équipe d’encadrement de l’émission Mini Star. Son profil lui facilite la tâche. Idriss veut organiser, ce samedi la première édition du Marakana show ou Marakana de nuit. C’est un tournoi de football, qui réunira 16 équipes de 4 joueurs chacune. Tout le tournoi se jouera en une seule nuit sur le terrain de Magnambougou. Ce Marakana show sera animé par les artistes.
Sur tout un autre plan, le groupe rentrera en studio pour son troisième album, dès que l’arrangeur, Paul Marie, plus connu sous le sobriquet de PM, arrivera de la Côté d’Ivoire.
Après la sortie de cet album, le groupe va préparer ses dix ans d’existence et ira à la conquête d’une carrière internationale avec des tournées au Mali d’abord, en Afrique et dans le reste du monde. DJ Idriss, l’enseignant, le footballeur, encadreur et l’animateur pense que la diversité de ses activités doit un être un conseil pour les jeunes «je fais tout cela pour montrer aux jeunes, que nous devrons plus nous asseoir, dire qu’il n y a pas de travail. Il faut toujours faire quelque chose, même dans le vide il faut creuser. Personne ne viendra nous aider tant qu’on ne fait pas quelque chose. Seul le travail paye». Son souhait après l’émission Mini Star, est de faire un stage à l’ORTM dans le cadre de l’émission» «Nous les enfants» ou à la ‘’Fondation pour l’Enfance ».
Avec l’émission Mini Star, il a compris encore que le monde des enfants correspond plus à sa vocation d’éducateur social.
Mieux, avec Sékou Keïta le chorégraphe, il a appris beaucoup de choses, «je me sens très bien avec lui, c’est un homme ouvert, compréhensible, avec lui la collaboration est facile. Il a des projets que nous pourrons réaliser ensemble, Sékou Keïta est une chance pour les jeunes danseurs».
K.TRAORE