Suite à notre bulle dans la rubrique »Potins du mois de Ramadan », parue dans Bamako hebdo n°182 du vendredi 12 septembre 2008 sous le titre, »sounakari spécial pour Gaoussou », nous avons reçu des appels masqués, nous traitant de tous les maux d’une grossièreté sans égal.
Les auteurs qui se disent proches pour certains, parents et amis pour d’autres de l’invisible ministre de la Communication et des nouvelles technologies, ont poussé la décence jusqu’à s’en prendre à nos parents. Avec une grossièreté indigne de l’éducation de la société malienne. Les intéressés sont tellement lâches qu’ils ont préféré masquer leurs numéros d’appel.
Notre tort ? Dire du ministre qu’elle est invisible quand il s’agit de choses sérieuses, visible si c’est pour fêter. Cela n’a pas été du goût des »avocats » de la ministre, aveuglés par la passion, la haine de détruire tout ceux qui ne pensent pas comme eux. C’est la raison pour laquelle ils resteront des éternels tourneurs en rond, attendant le retour de l’ascenseur. Heureusement que ces »privés de tout courage » au point de masquer leurs numéros d’appel, n’auront pas à gérer la cité, encore moins l’Etat.
A Bamako Hebdo, nous nous assumons. Tout ce que nous écrivons est étayé de preuves.
Nous le maintenons : notre ministre de la Communication est invisible. Exemples :
1- le ministre Diarra Mariam Flantié Diallo n’a jamais assisté à une cérémonie quelconque d’une association de presse privée.
2- Il y a des semaines que le nouveau bureau de l’ASSEP cherche à rencontrer le ministre sans succès. La lettre de demande d’audience déposée par Dramane Aliou Koné et son bureau est toujours sans réponse.
3- Depuis la pose de la première pierre de la maison de la presse, madame le ministre n’a jamais visité le chantier qui, du reste, a vu ses travaux arrêtés un moment. Cela n’a pas influencé la première responsable du département à aller voir l’état d’avancement de l’ouvrage.
Cela fait trop d’occasions pour qu’elle soit visible. Malheureusement, elle est restée invisible. Les fois où elle a été visible, c’est lors du 8 mars (fête des femmes), 3 mai (jour de la liberté de la presse sur fonds de fête), 31 juillet (fête panafricaine des femmes). Les proches, parents et amis du ministre, sauf mauvaise foi, savent honnêtement, qui de Bamako Hebdo et d’eux est tonneau vide. Si l’Hebdo du vendredi était vide, ils ne liront certainement pas ce qui les a si irrités qu’ils en ont perdu leur sang froid. Insulter un homme et sa femme qui peuvent être vos parents. Quelle bassesse ! Affûtez votre vocabulaire, car nous reviendrons sur les grands dossiers du ministère. Ces dossiers qui vous font si peur.
A bientôt.
Kassim Traoré