En plus de la vice-présidence du nouveau bureau qui a été installé à l’issue de la 18ème session de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE, tenue à Lunda, la capitale de l’Angola, du 30 novembre au 3 décembre 2009, le Mali a été félicité pour ses différents séminaires sur le 10è FED (Fonds européen de développement) et son programme indicatif régional.
La délégation malienne à cette 18è session APP (Assemblée parlementaire paritaire), qui réunit députés ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) et UE (Union européenne), était conduite par M. Assarid Ag IMBARCAOUANE, 2è vice-président du bureau de l’Assemblée nationale. Il était accompagné dans la capitale angolaise, Luanda, par les honorables Hamadaou SYLLA, 3è vice-président ; Mahamadou CISSE dit Bagagnoa, 1er questeur ; Mme DJIRE Penda TRAORE, secrétaire parlementaire ; Mme HAIDARA Aïssata CISSE, secrétaire parlementaire. Le directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, Toumani Djimé DIALLO, était également du voyage parlementaire.
Les principaux points à l’ordre du jour portaient sur la place du développement dans la nouvelle Commission, surtout après l’entrée en vigueur de Traité de Lisbonne début décembre ; la crise alimentaire qui a particulièrement éprouvé les pays sous-développés, notamment ACP ; le changement climatique dont le sujet est discuté en ce moment à Copenhague, en remplacement de l’Accord de Kyoto ; la crise économique mondiale dont les effets n’épargnent aucun pays, y compris le Mali, en dépit des discours lénifiants des plus hautes autorités. A ces grands sujets transversaux, il faut ajouter des thèmes complémentaires ayant trait au contrôle démocratique et au rôle de l’APP, notamment le suivi parlementaire de Cotonou et celui des APE (Accords de partenariat économique) ; mais aussi le rôle de la société civile, le respect des droits de l’homme, la migration, la gouvernance, le transfert de technologies, la lutte contre le terrorisme, etc. Les crises politiques aiguës au Niger et en Guinée Conakry n’ont pas été oubliées non plus même si elles n’ont pas fait l’objet de résolutions comme c’était le cas avec la crise financière internationale et la bonne gouvernance. Ce, au grand dam des défenseurs des droits de l’homme et des partisans de l’alternance démocratique et pacifique au pouvoir.
La moisson, pour le Mali, a été fructueuse : le poste de vice-président dans le nouveau bureau APP et il est membre de la Commission des affaires politiques pour un mandat de 2 ans.
En plus, le Mali a été félicité pour l’organisation des séminaires sur le 10è FED (Fonds européen de développement) et son programme indicatif régional. Aussi, les autres pays ont-ils invités à s’inspirer des cas maliens pour améliorer la performance de leur économie respective dans le cadre de ce partenariat entre les ACP et l’UE. Car, comme l’a souligné Louis MICHEL, commissaire de l’UE, plus aujourd’hui qu’hier, les destins des deux continents et des pays sont interdépendants.
A présent, les regards ont tournés vers 2010 pour les grands chantiers du changement et du développement durable à la lumière de la nouvelle donne qui résultera du sommet mondial de Copenhague sur le changement climatique avec la réduction substantielle de gaz à effet de serre par les pays développés et le soutien subséquent aux pays sous-développés pour emprunter une autre voie de croissance qui s’appuie sur des énergies propres et renouvelables.
Par Seydina Oumar DIARRA-SOD