Il n’est un secret pour personne que les examens constituent à coup sûr des occasions de se renflouer les poches car ce sont là des vaches à lait, notamment pour les administrateurs scolaires et cela de l’organisation des examens au calcul des notes.
A chacune des étapes, ce sont des millions de nos francs qui sont distribués. Mais attention ! Ne surveille pas qui le désire, surtout dans le monde enseignant, tout au moins au public.
Tenez- vous bien ! Les surveillants des examens de BT et CAP restent des secrets de polichinelle. En tout ca, les enseignants des lycées publics sont pratiquement mis à l’écart desdites surveillances. Il serait bien que les responsables de l’Académie rive droite expliquent aux partenaires de l’école et donc au peuple malien comment ces examens peuvent vraiment se tenir dans la crédibilité, étant donné que les enseignants des écoles professionnelles sont nettement insuffisants pour assurer une surveillance crédible.
En clair, l’Académie doit expliquer les mobiles de la mise à l’écart des professionnels dans leur écrasante majorité et comment concilier cet état de fait avec la volonté du ministre d’assainir les examens en vue de les rendre crédibles en ces temps de « sauve qui peut ». L’Académie rive droite servirait mieux l’école malienne en faisant surveiller les examens par les enseignants eux-mêmes. Tout compte fait, la moralisation de nos examens passe nécessairement par la transparence dans la nomination des surveillants et des correcteurs.
Pendant les moments de vache maigre des examens, les professeurs titulaires étaient pratiquement les ouvriers desdites surveillances. Avec un taux plus élevé, il y a de quoi écarter les enseignants dont la lutte syndicale a conduit aux taux que l’on sait aujourd’hui.
Vivement !
Combien d’enseignants au compte des écoles professionnelles ?
Combien de ceux-ci ont réellement surveillé au BT et au CAP ?
Combien de surveillants (avec le nombre de leurs écoles) ont surveillé cette année 2010 ?
C’est en répondant à ces questions de façon précise que l’Académie servirait mieux la cause de l’école malienne.
Fodé KEITA