Au sortir de deux jours d’échanges sur la problématique du financement public des partis politiques que notre pays a abrité du 12 au 13 septembre 2008, l’honorable Oumar Mariko du SADI a bien voulu livrer sa perception de la question.
« Le concept du financement public des partis politiques a fait l’objet de grands débats. Aujourd’hui, C’est un acquis pour les partis politiques qui s’accrochent fort heureusement. Ill faut reconnaître qu’il y a beaucoup de difficultés pour les partis à pouvoir couvrir le pays, remplir les missions de fonction publique.
Le financement des partis politiques dans ces conditions là est une bonne chose. Mais au Mali, le problème fait l’objet de chantage et de non transparence. La transparence est d’être financée au moment où on en a besoin. Très souvent, on attend d’abord que ceux qui sont avec le pouvoir, ont les moyens essaiment dans le pays pour ensuite lâcher le financement au moment exact des élections comme si le financement était donné aux partis politiques que pour les élections.
Au Mali, je peux même me permettre de dire que le financement des partis politiques est un financement pour aider les partis politiques aux élections alors qu’il faut aller au-delà. De ce point de vue, ça prend la proportion d’un chantage lorsqu’on associe le contrôle par la courbe. »
Propos recueillis par
Adama Diarra