Le coach d’Arsenal Arsène Wenger venu renforcer ses capacités au café de MC Donald dans le centre de presse de Soccer City Stadium, est devenu la cible des photographes et médias du centre. Plus de 30 hommes de médias l’entouraient et faisaient ses photos ainsi que demandaient des orthographes de cette star. Mais les hommes de plumes et de micro ont été contraints de faire des interviews. Ses gardes du corps veillaient au grain.
Ancien joueur professionnel (Champion de France en 1979 avec le RC Strasbourg), Arsène Wenger a été par la suite, entraineur de différents clubs français avant de prendre ses fonctions de Manager Général au club londonien d’Arsenal FC en 1996, avec lequel il décroche trois titres de Champion d’Angleterre (1998, 2002, 2004) et quatre Coupes d’Angleterre (1998, 2002, 2003, 2005). Il a atteint la finale de la prestigieuse Ligue des Champions en 2006 en balayant notamment le Real Madrid et ses galactiques.
Passage de Patrick Vieira au centre de presse d’Elis Park :
Présent à Johannesburg comme consultant d’une chaine de télévision, Patrick Vieira de Manjester City, lors de son passage au centre de presse du stade d’Elis Park, nous a fait le point sur l’état du projet (le Centre Diambars foot), qu’il mène actuellement avec d’autres stars de foot.
Patric Vieira bien entouré par ses gardes du corps qui s’opposent aux interviews et photos nous a annoncé qu’après la réussite du premier centre Diambars foot à Dakar, un autre a été implanté en Afrique du Sud comportant actuellement 20 pensionnaires pour sa première année. Sous peu, ce centre comportera 40 pensionnaires. Il a espéré avoir les mêmes soutiens des autorités sud-africaines comme au Sénégal.
Situé à Saly, à 80 km de Dakar la capitale sénégalaise, le Centre d’entraînement et de formation foot « Diambar » (les guerriers en langue Wolof) est un complexe international crée par de grandes stars du football Mondial en 2003. A la tête de ce projet inauguré maintenant 7 ans, figurent l’ancien gardien de l’équipe nationale de France, Bernard Lama, le milieu de terrain des Bleus, Patrick Vieira (né au Sénégal) et le défenseur Béninois Jimmy Adjovi Bosco. Ces stars avaient comme seul objectif à travers le centre Diambar : « Faire du foot passion un moteur d’éducation. Bâtir une école de champions qui forme aussi des hommes et contribuer ainsi à l’éducation des enfants, au développement des pays et du continent africain». Ce projet consiste à former des jeunes au football, en multimédia (caméra, son, lumière etc.). Un programme débouchant sur différents métiers de la vie. Selon les responsables du centre, l’idée est d’asseoir une autonomie après les études.
Après le Bac, les pensionnaires s’inscrivent dans les cycles universitaires toujours suivi et prise en charge par le Centre. Actuellement, ayant séduit les recruteurs étrangers, une dizaine d’élève ont signé des contrats professionnels et jouent dans les grands clubs européens. Souvent originaires de milieux déshérités, ces jeunes au nombre d’une centaine, ont dû s’acclimater à la rigueur du centre.
« En tant que promoteur je suis fier du travail bien fait. La concrétisation du projet est de voir un joueur qui a réussi son examen, avoir des contrats. Il ya beaucoup de qualité en Afrique il faut savoir leur donner la chance. » A-t-il conclu.
Réalisée par Aminata Mariko
Des volontaires empoisonnés par la nourriture
90 volontaires ont été admis à l’hôpital le vendredi denier après avoir pris un petit déjeuner empoisonné à Mbombela Stadium à Nelspruit. D’après Rich Mkhondo du comité locale d’organisation, certains d’entre eux soufraient de vomissements et d’autres de diarrhée. Transportés à l’hôpital le docteur traitant a confirmé qu’ils ont été victimes d’empoisonnement.
Des investigations se poursuivent pour déterminer la provenance de la nourriture contaminée.
Des nigérians arrêtés pour vol de tickets
Un nigérian a été arrêté par la police, pour vol de tickets du mondial. Il vendait les tickets entre 200 à 1.500 rounds par catégorie au soccer city stadium. Lors de la rencontre USA- Slovénie au Elis Park stadium, il avait déjà vendu plus de 30 tickets. Pendant la rencontre Nigeria- Argentine, des supporters étrangers qui avaient acheté ces tickets avec ceux des quarts de finale inclut, exprimaient que le plus important n’est pas de savoir d’où viennent ces tickets mais d’avoir le ticket seulement pour accéder au stade pendant les rencontres de leurs équipes. Selon nos sources ils étaient en complicité avec deux policiers car il avait été aperçu avec ces derniers lorsqu’il avait été relâché de sa première arrestation.
Entre justice et discrimination
Le foot se passe aux différents stades et les affaires de crimes et violences se poursuivent également dans les rues malgré la grande sécurité aérienne et terrestre le pays des zoulous. Deux zimbabwéens ont été arrêtés et condamnés à 15 ans d’emprisonnement pour vols à main armée. Les deux contrebandiers avaient dépouillés des journalistes espagnols avec armes.
Pourtant deux nationaux avaient été arrêtés pour viol et meurtre de mineurs et ont relâché après avoir payé la caution.
Deux personnes interceptées aux centres de média de soccer city.
Lors de la rencontre RCI-Brésil soldé par le score de 1-3, deux personnes munis d’appareils photo ont été interpellé par le représentant de la FIFA Alain Leiblanc. Ils étaient en possession de seulement le badge d’accès au QG de la FIFA et se servaient de cette carte pour accéder au centre de presse. Ils ont été perdu la carte bleue et conduits par la suite hors du centre.
Le Brésil jamais terrassé par une équipe africaine
Pourtant composé à majorité des joueurs noirs, le Brésil n’a jamais été battu par une équipe africaine en phase finale de la Coupe du monde. Ce fut le cas en 1974 face au Zaïre (3-0), en 1986 face à l’Algérie (1-0), en 1994 face au Cameroun (3-0), en 1998 devant le Maroc (3-0), en 2006 contre le Ghana (3-0). Mais, la Seleçao a encaissé ce dimanche son premier but par une équipe africaine en Coupe du monde contre la Côte d’ivoire. Il a été l’œuvre de Didier Drogba à la 79′.
Paul Leguen après l’élimination du Cameroun « je ne démissionnerais pas ! »
Je reconnais la déception du peuple camerounais. Je ne pointerais pas un joueur du doigt. Je suis solidaire. J’ai des regrets par rapport à la défaite contre le Japon et contre le Danemark mais différemment. Qu’on me fasse confiance ou pas, je travaille pour le bien de la nation camerounaise. Nous sommes éliminés mais je reconnais que j’ai battis une équipe, harmonisée de jeune et de joueurs expérimentés et c’est grâce à cela que l’équipe a pu se qualifier. Je ne démissionnerais pas. Avant la fin de mon contrat je continuerais à travailler. Je reconnais l’échec et je l’assume, mais je travaille pour le bien du onze national.
S’agissant de l’état d’esprit contre la Hollande, je continuerais à défendre avec le maximum d’énergie et la même ferveur de gagner.
Rassemblées par Aminata Mariko, Johannesburg