La création et l’émergence des institutions de micro finance ont été appréciées à juste titre par les populations, car ce serait une occasion d’épargner ces dernières des procédures lourdes des banques. Cependant, certaines de ces institutions ont ou presque comblé les attentes de leurs Clients, par contre d’autres font pleurer leurs clients dans le cadre de leur collaboration. AIDSO, siégée à l’Immeuble TAMBOUTOU au centre commercial, Bamako en est un bon exemple.
En l’année 2007, une caisse d’épargne dénommée Association et Initiative de développement Social (AIDSO), a vu le jour à Bougouni. Et son arrivée fut par marquée des espoirs nourris dans le cœur des couches défavorables, car les conditions d’octroi de crédit telles que expliquées par les responsables de la caisse, défiaient toute concurrence.
Au fait, cette institution de micro finance dès son installation dans la capitale de Banimonotié, promit à ses clients que tout sociétaire qui déposera chaque jour une somme de Cinq Cents ou de mille franc CFA pendant 90 jours, bénéficiera de sa part un crédit de 250 000FCFA.
En plus, la personne pourra donner aux experts de la caisse son projet à monter sans payer les frais administratifs ce qui était encore une innovation pas moins de taille.
Ceci étant dit, beaucoup de personnes ont pris cet appât lancé par les responsables de AIDSO, parmi lesquelles monsieur Youssouf Coulibaly, un tailleur au marché de Bougouni.
Selon cette victime de AIDSO, les agents de la caisse venaient chaque jour recouvrir les 500 et les 1000FCFA au près des souscripteurs, pour déposer ces sous dans leurs comptes.
Dans ces conditions, Monsieur Youssouf Coulibaly a payé 90 000FCFA à AIDSO en 90 jours, tout comme une autre femme dont il a fait venir à la caisse. Cependant depuis, le versement de la derrière tranche des 90 000FCFA à la date du 19 mai 2007, les agents de cette institution ont abandonné les places auxquelles les clients les rejoignaient, tandis que une promesse de 250 000FCFA était là à honorer.
Les victimes qui n’aient pas encore su la réalité ont commencé à téléphoner à monsieur Maguiraga, désigné par l’équipe comme le premier responsable de l’institution à Bougouni.
Toutes les démarches engagées par les clients auprès de AIDSO ont échoué.
Il fut un moment où le nommé Maguiraga accordait la communication aux victimes, mais malheureusement à présent touts contacts avec les clients sont rompus.
Et le numéro de téléphone (222 08 96) porté sur les carnets de livret des clients comme la ligne de permanence du Siège n’est plus joignable.
Quelle bassesse pour les institutions de micro finance d’escroquer les pauvres travailleurs en soutirant tout leur fonds avec ces manœuvres savamment orchestrées.
De nos jours, les victimes cherchent à portés leur affaire devant la justice malienne, mais tous le personnel de AIDSO ont disparu et ils ne savent plus à quel saint se vouer.
Affaire à suivre………
Adama Coulibaly
Le RELAIS (Bougouni)