Discours à la Nation de Son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré, Président de la République, Chef de l’Etat

att_discours

att_discoursMes chers compatriotes,

Au seuil du Nouvel An, c’est toujours pour moi, un agréable devoir, de présenter mes vœux les meilleurs, à chaque malienne, à chaque malien, aux frères africains et aux hôtes du Mali.

L’aube d’une année est toujours un moment privilégié de prières pour nous-mêmes, pour tous ceux qui nous sont chers, afin que s’accomplissent nos aspirations les plus ardentes d’une vie toujours meilleure.

Nous voici au terme d’une année au cours de laquelle nous avons surmonté de nombreuses difficultés et à l’orée d’une autre, qui sera celle de défis partagés.

Le bilan à dresser représente pour nous une source de réconfort. Réconfort d’avoir maintenu l’effort de réalisation des grands chantiers nationaux, malgré une conjoncture difficile.

Réconfort d’avoir trouvé en nous-mêmes l’imagination, le courage et la force d’apporter aux épreuves survenues nos propres réponses.L’Année 2008 qui s’achève a été, en effet, celle de la hausse la plus importante des prix des produits de grande consommation et du baril de pétrole, qui a atteint son cours le plus élevé dans l’histoire à 147 dollars.

Face à cette situation difficile, le Gouvernement a pris une série de mesures pour contenir les effets des hausses sur le pouvoir d’achat de nos populations.

Ainsi, l’Etat, en concertation avec les partenaires sociaux et le Secteur privé, a renoncé à la perception de certains droits et suspendu des taxes sur les produits alimentaires et pétroliers, engendrant pour le Budget National un manque à gagner de plus de 40 milliards de FCFA.

Notre action ne s’est pas limitée à éviter la baisse du pouvoir d’achat ; elle a consisté aussi à améliorer les revenus des fonctionnaires et personnels des Services publics.

Le point d’indice a été revalorisé et porté à 300 FCFA. Une première augmentation générale de 5% des salaires de base est entrée en vigueur en janvier 2008, ainsi qu’une majoration du même ordre pour les pensions dont la perception n’est plus trimestrielle, mais mensuelle.

Cet effort sera poursuivi à travers une nouvelle augmentation générale des salaires et des pensions de 5% en janvier 2009.

Les allocations familiales ont été majorées de 50% à compter du 1er juillet 2008.

Mes chers compatriotes,

Toutes ces mesures de soutien à la consommation auraient été vaines sans l’esprit patriotique de chacune et de chacun de vous.

Vous avez su opposer à ces épreuves une remarquable force morale, un sens élevé de la responsabilité et de la dignité, assurant ainsi à notre pays la quiétude et la paix sociale.

Nous devons continuer à cultiver ces mêmes valeurs pour affronter les conséquences de la nouvelle crise qui affecte l’ensemble du système économique et financier mondial.

Notre économie ne sera guère épargnée. L’impact le plus direct est déjà la baisse sensible des cours des matières premières dont le coton. La même incertitude demeure quant au volume de l’aide publique au développement, de l’investissement dans nos pays et des transferts financiers de nos ressortissants vivant à l’étranger.

Nous devons donc nous armer de volonté et d’imagination pour affronter un monde de plus en plus difficile. Le premier défi à relever consiste à trouver en nous-mêmes et par nous-mêmes les solutions appropriées aux problèmes qui se posent à nous directement.

Telle est l’ambition du Projet pour le Développement Economique et Social (PDES). De ses six objectifs prioritaires, le PDES vise d’abord le renouveau de l’Action publique. La consolidation de la démocratie en est un volet important.

La mise en place du Comité d’Experts, présidé par le Ministre Daba Diawara, procède de cette conviction. Ce Comité a élaboré un rapport comportant 233 recommandations tendant au renforcement de la démocratie au Mali.

Dans le prolongement de ce rapport, un Comité d’Appui aux Réformes Institutionnelles vient d’être créé, avec pour missions d’élaborer l’Avant-projet de la Loi portant révision de la Constitution et les Projets de Textes de mise en œuvre des mesures retenues.

Le renouveau de l’Action publique, c’est aussi une gestion plus transparente et efficiente des ressources publiques. La tenue récente des Etats généraux de la Lutte contre la Corruption et la Délinquance financière s’inscrit dans ce cadre.

Les recommandations pertinentes formulées retiendront toute l’attention du Gouvernement, en vue de l’adoption d’un programme national de lutte contre la corruption.

Il est heureux de constater que dans ce combat, plus de 30 milliards de F.CFA ont été recouvrés ou justifiés en 2008 au niveau des Pôles Economiques et Financiers.

La modernisation de l’Administration et la formation continue de ses cadres participent aussi du renouveau de l’Action publique.

La Cité Administrative, dont les travaux de finition viennent d’être engagés, et la nouvelle Ecole Nationale d’Administration qui ouvrira bientôt ses portes, ont pour vocation d’incarner le nouveau visage de l’Administration.

Les médias sont également un vecteur du renouveau de l’Action publique. La nouvelle Maison de la Presse offrira un espace d’évolution approprié pour les professionnels de notre pays.

Le socle du renouveau de l’Action publique est aussi et surtout le changement des mentalités et des comportements. Celui-ci doit s’opérer au niveau de chaque citoyen. Il s’agit de faire prévaloir les valeurs républicaines dont le respect de l’Autorité de l’Etat et du bien public.

Mes chers compatriotes,

Dans le domaine de la production, le PDES s’attache au développement du Secteur primaire dont la Loi d’Orientation Agricole définit les modalités pratiques.

L’objectif visé est d’atteindre 10 millions de tonnes de céréales d’ici 2012, à travers la modernisation de nos systèmes de production et l’organisation de nos filières porteuses. Nos bonnes performances en matière de production céréalière, cette année, prouvent bien que notre ambition de faire du Mali une puissance agricole est réaliste et réalisable.

C’est l’occasion pour moi de féliciter l’ensemble des acteurs du monde rural et le Gouvernement pour les efforts entrepris afin d’augmenter nos productions agricoles, notamment à travers l’Initiative Riz.

Ces bons résultats ne doivent pas nous faire oublier les contre-performances dans la production cotonnière. C’est pourquoi j’invite le Gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour relancer la production du coton.

Les efforts devront être aussi poursuivis dans le cadre de la modernisation des techniques de production, à travers la généralisation de la culture attelée, le renforcement des capacités dans la grande mécanisation et la maîtrise de l’eau.

Sur ces deux derniers volets, indispensables à l’émergence d’une agriculture performante, il faut se réjouir de l’inauguration dans quelques jours de l’usine de tracteurs de Samanko, du lancement en 2009 du programme d’aménagement de 16.000 hectares à Alatona, dans le cadre des financements du Millénium Challenge Account, ainsi que le programme MALIBYA qui prévoit la mise en valeur de 100.000 hectares à l’Office du Niger.

Dans le domaine de l’agro-industrie, les travaux de construction de la 3ème sucrerie SUKALA démarreront au cours du premier trimestre 2009. Cette unité industrielle contribuera à une meilleure couverture de nos besoins en sucre et créera de nombreux emplois.

Mes chers compatriotes,

Les mines constituent également un levier important du développement de notre économie. Parmi nos richesses minières, il y a d’abord l’or. La production 2008 s’établit à 48 tonnes.

A cette date, la bonne tenue des cours sur le marché international a permis de générer des recettes de l’ordre de 601 milliards de FCFA, dont une contribution au Budget d’Etat d’environ 120 milliards de F.CFA.

En 2009, trois nouvelles mines entreront en activité. L’objectif visé est de maintenir la production entre 45 et 50 tonnes et de rendre effectif le nouveau Code minier.

Pour optimiser l’exploitation minière, des efforts de diversification sont en cours. D’importants contrats ont été signés avec de grands groupes internationaux pour la recherche et l’exploitation du fer, de la bauxite, du manganèse et de l’uranium. La reprise de l’activité de l’unité de production des phosphates de Tilemsi, à Bourem, est attendue incessamment.

Le Gouvernement vient de signer une convention d’établissement avec une société indienne pour la réalisation d’une cimenterie intégrée à Diamou, dans la Région de kayes, avec une capacité annuelle de production d’un million de tonnes. Le coût de cet important projet est de plus de 66 milliards FCFA. Les travaux de construction de l’usine commenceront en ce début d’année.

Par ailleurs, la recherche pétrolière avance bien. Tous les travaux effectués jusqu’ici sont encourageants. Les premiers forages seront réalisés en juin 2009. Nous fondons de réels espoirs sur la suite des Opérations.

Le Projet pour le Développement Economique et Social met aussi un accent particulier sur la construction d’infrastructures pour améliorer la qualité de vie des populations et favoriser le développement du Secteur privé, ainsi que la compétitivité de notre économie.

L’année 2008 a été marquée par la poursuite des efforts de désenclavement intérieur et extérieur du pays, et la mise en place d’un mécanisme de financement durable et adéquat de l’entretien routier.

Ainsi, plus de 600 kilomètres de routes bitumées, dont Gao-Ansongo-Labbezanga-Frontière du Niger, Kati-Kita et Bougouni-Yanfolila, ont été achevés.

D’autres chantiers sont en cours ou en voie d’être lancés, parmi lesquels le bitumage des routes :

– Kayes-Diamou-Sélinkégny-Bafoulabé, avec un pont à Bafoulabé,
– Bougouni-Koualé-Sikasso,
– Niono-Diabaly-Dogofry- Goma Coura dans le cadre du Millenium Challenge Account,
– Sévaré-Douentza,
– Bandiagara-Bankass-Koro-Frontière du Burkina Faso,
– le Corridor Bamako-Dakar par le Sud, qui dessert les localités de Sékokoto, kokofata, Siraninkoto, Dabia, Kéniéba jusqu’à Saraya au Sénégal.

A cela, il faut ajouter 442 km de routes cotonnières à Bougouni et à Kita ainsi que la construction du pont de Fourou, dans le Cercle de Kadiolo.

Ces efforts seront poursuivis en 2009, par le lancement des travaux de bitumage de tronçons routiers importants, comme :

– Niono-Nampala-Léré-Niafunké-Tombouctou,
– Bandiagara- Tongo Tongo-Douentza,
– et Gao-Bourem dans le cadre de la réalisation du Barrage de Taoussa.

Par ailleurs, 2009 verra le lancement de certaines grands travaux d’infrastructures parmi lesquels :

– le 3ème pont de Bamako,
– le nouvel aéroport de Bamako/Sénou
– la construction d’un échangeur multiple au niveau du monument de la Colombe,
– et l’élargissement du tronçon Rond-point de la Colombe à la sortie de Sébéninkoro.

La création de postes de péage sur les principaux axes permet aux usagers de participer aux frais d’entretien des routes.

Le Gouvernement devra marquer le même intérêt pour l’observation stricte du pesage pour éviter une dégradation rapide de nos routes et les accidents provoqués par le dépassement du poids de charge des véhicules.

Mes chers compatriotes,

L’énergie occupe une place de choix dans notre stratégie de développement. Malgré le renchérissement de tous les coûts de facteurs de production, le Gouvernement a tenu à maintenir les prix à leur niveau de 2003, et la Société Energie du Mali est parvenue à assurer un service régulier de fourniture du courant électrique et de l’eau.

Je tiens à saluer la Direction et le personnel de la Société pour son engagement.

Face à l’accroissement des besoins de nos entreprises et de nos populations, il nous faut augmenter l’offre énergétique et renforcer le réseau de distribution électrique. Dans ce cadre, de grands chantiers sont ouverts.

Ainsi, sera installée prochainement la centrale thermique de la SOPAM à Sirakoro qui, avec une capacité de production d’énergie de 56 Mégawatt, entrera en production dès le 1er trimestre 2009.

Elle sera suivie de l’installation d’une autre centrale à fuel lourd d’une quarantaine de Mégawatts à Balingué en fin 2009. En 2010, l’interconnexion Mali/Côte-d’Ivoire sera effective avec une première capacité productive de 80 Mégawatts, avant d’être portée à 200 Mégawatts à l’horizon 2012.

S’agissant des ouvrages hydroélectriques, l’année 2009 verra la pose de la première pierre de deux barrages, celui de Félou dans le cadre de l’OMVS, et celui de Taoussa dans le Cercle Bourem.

La Banque Islamique de Développement est un de nos principaux Partenaires pour la construction du Barrage de Taoussa, et c’est avec une grande fierté que nous avons accueilli le choix porté sur notre compatriote, Birama SIDIBE, en qualité de Vice-Président de la BID chargé de l’Afrique.

Nous devons également diversifier nos sources d’énergie. J’attache une grande importance au développement des biocarburants. L’énergie solaire devra prendre une place de plus en plus importante parmi nos sources d’énergie, de même que l’énergie éolienne. Les efforts en matière d’électrification rurale seront poursuivis et amplifiés.

S’agissant des ouvrages d’eau saine et de santé, l’ambition du Projet pour le Développement Economique et Social est de permettre à tous les maliens de disposer, à l’horizon 2012, d‘équipements d’eau moderne et de centres de santé de base, dans un rayon de 15 kms.

Cette projection dépasse les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) qui visent un taux de couverture de 75 % pour l’eau en 2015. Ce pari est en voie d’être gagné.

Aujourd’hui, nous avoisinons les 30.000 points d’eau moderne, avec un taux de couverture de l’ordre de 80 %. Le Gouvernement veillera à accélérer la mise en place de l’Agence d’Exécution des Ouvrages d’Eau Saine pour accroître les résultats.

Mes chers compatriotes,

L’accès aux soins de santé est resté une priorité de la politique du Gouvernement. Le rythme de réalisation de nouvelles infrastructures a été maintenu. Les travaux de construction du nouvel hôpital régional de Sikasso se poursuivent. Le démarrage des travaux de l’hôpital national de Yirimadio et de l’hôpital régional de Mopti interviendra dans les meilleurs délais.

Notre programme national de lutte contre le VIH/SIDA se renforce au fil des années et notre expérience dans la gestion de proximité des anti-rétroviraux s’enrichit.

En parlant de lutte contre le SIDA, je me réjouis de la nomination de notre compatriote Michel SIDIBE au poste de Directeur Exécutif d’ONUSIDA.

Il me plaît aussi de relever l’obtention par notre pays de la certification de l’éradication de la poliomyélite et de féliciter le corps médical, les services techniques, les partenaires et les populations.

Mes chers compatriotes,

Le programme de réalisation de logements sociaux se poursuit conformément aux engagements pris en 2002 et confirmés dans le Projet pour le Développement Economique et Social.

L’année 2008 a été marquée par le lancement de l’ambitieux programme de construction de 10.000 logements, d’ici à la fin du mandat.

En 2009, dans le cadre du programme gouvernemental, 1700 logements sociaux seront réalisés à Bamako, Koulikoro, Dioïla, Ségou, Niono, San, Sikasso, Bougouni, Koutiala, Tombouctou, Goudam, Diré et Niafunké.

A ces réalisations, viendront s’ajouter 420 logements sociaux réalisés dans le cadre du partenariat public/privé, avec deux sociétés immobilières de la place, la SEMA et IFA-Baco.

Quant au Projet Parc National du Mali , réalisé en partenariat avec le groupe Aga Khan, il contribuera à l’amélioration du cadre de vie, à la protection et à la promotion de notre patrimoine culturel. Dans le domaine des télécommunications, je me réjouis des progrès de la couverture téléphonique, grâce au dynamisme des deux opérateurs Sotelma/Malitel et Orange-Mali.

Notre pays compte aujourd’hui près de 3.500.000 abonnés contre un peu plus de 2.610.000 en fin 2007. En une année, la télédensité est passée de 21 à plus de 26%. Plus de 1.000 localités reparties sur l’ensemble du territoire reçoivent le signal GSM.

Concernant l’audiovisuel public, les stations régionales de Koulikoro, Gao et Tombouctou ont été inaugurées ; celle de Kidal, déjà achevée, le sera dans les prochaines semaines.

La diffusion des programmes de l’ORTM en bande KU, a été élargie le 27 décembre dernier aux Etats-Unis d’Amérique et au Canada, permettant ainsi à nos compatriotes sur place, de vivre en communion avec le pays.

Mes chers compatriotes,

Dans un monde dominé par la compétition, la qualité des ressources humaines détermine la capacité d’un pays à tenir son rang. L’Ecole est donc un enjeu central, que nous avons tenu à réaffirmer, au cours du Forum National sur l’Education, en octobre dernier.

Toutes les questions relatives aux dysfonctionnements du système éducatif ont été analysées sans complaisance. J’attache du prix à la mise en œuvre des recommandations et au respect des engagements souscrits par toutes les parties prenantes. L’Etat jouera son rôle, tout son rôle.

La formation professionnelle doit demeurer un volet important de notre offre éducative. Il nous faut l’adapter constamment aux besoins du marché de l’emploi, afin que notre économie puisse disposer de techniciens et d’ouvriers spécialisés dans des secteurs déterminants pour la production nationale et les services.

Je pense en particulier aux métiers dans les secteurs de l’Agriculture, des Bâtiments et Travaux Publics et des Mines, qui constituent des gisements importants pour l’emploi des jeunes.

En parlant d’emploi, je tiens à saluer les efforts de toutes les structures qui contribuent à la solution de ce lancinant problème. S’agissant spécifiquement de l’Agence pour l’Emploi des Jeunes, les 2% de contribution forfaitaire affectés au Fonds National pour l’Emploi des Jeunes accroîtront ses moyens d’intervention en 2009.

Mes chers compatriotes,

En cette période de vœux, j’ai une pensée fraternelle pour les Maliens de l’Extérieur dans leurs pays de résidence. Je suis conscient des épreuves que certains d’entre eux vivent à cause des des restrictions qui se multiplient dans les pays d’accueil.

Je leur réaffirme ma solidarité et ma détermination à combattre toutes pratiques qui ne respectent pas leur dignité.

Mais vous conviendrez avec moi que la gestion des difficultés que rencontrent les Maliens établis à l’étranger ne peut se limiter à l’indignation morale ou à la dénonciation outrée.

Le moment me semble donc venu, d’engager un large débat dans le cadre d’un Forum National sur l’Emigration, qui réunira tous les acteurs susceptibles d’analyser les problèmes et de proposer des pistes de solution. Je nommerai dans les prochains jours une personnalité chargée de conduire cette réflexion.

Dans l’allégresse de la célébration du Nouvel An, je n’oublie pas nos malades et ceux qui vivent dans la solitude. Nos prières et nos bénédictions les accompagnent.

Mes chers compatriotes,

La consolidation de la paix et de la sécurité au Nord du Mali continuera de mobiliser toute notre énergie. Elle passe par le renforcement des moyens nécessaires pour la défense de l’intégrité du territoire national, ainsi que la protection des personnes et de leurs biens.

Tout en réaffirmant son engagement à poursuivre la mise en œuvre de l’accord d’Alger, notre pays ne peut tolérer des actes de violence à l’image de l’agression perpétrée à Nampala par des bandits armés liés aux narco-trafiquants.

Le Mali continuera de militer en faveur d’une politique de sécurité collective dans la Bande Sahélo-saharienne.

La tenue d’une réunion des Chefs d’Etat des pays concernés figure toujours en bonne place sur notre agenda diplomatique.

Mes chers compatriotes,

Frères Africains,

Hôtes du Mali,

Avec ses moyens et une volonté à toute épreuve, le Mali s’est résolument engagé à bâtir une démocratie moderne, soucieuse du respect des libertés et des Droits de l’Homme, à construire une économie dynamique, pour faire reculer la pauvreté, à offrir au monde l’image d’un pays de paix et de tolérance.

En vue du bon accomplissement de ce grand dessein pour notre pays, je forme pour chacune, pour chacun, des vœux d’une Bonne et Heureuse Année 2009 et souhaite au Mali, notre cher pays, de continuer à vivre dans la concorde et la stabilité indispensables à tout progrès économique et social.

Vive le Mali dans une Afrique Unie et en Paix

Top