Murmures et rumeurs, Pluie de grenades sur Gao :Le silence troublant des autorités

Depuis le début de l’année, la ville de Gao est en proie à de véritables actes terroristes consistant à jeter des grenades dans des maisons, sur les populations ou à les déposer au bord des routes. Le dernier acte en date est intervenu dans la nuit du mardi où des grenades ont été jetées à partir d’un véhicule 4X4 sur un groupe de personne près de la Mosquée du Koweit. Le bilan fait état de trois blessés graves. Avant, les actes les plus graves ont été posés le jour de l’An ayant occasionné la mort de deux innocentes personnes et la blessures de plusieurs autres personnes. Mais depuis que cette nouvelle forme de terrorisme s’est manifestée à Gao, on remarque un silence pour le moins incompréhensible des autorités. Alors même que le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, un élu national et un directeur général de la haute administration sont concernés, le gouvernement fait le mort.

 

 

 

Les médicaments de Tall : 

Enfin arrivés mais loin de la promesse

Dans une de nos précédentes parutions, nous rapportions l’impatience des Ségoviens qui attendaient de voir la nature des médicaments que Me Mountaga Tall leur avait promis. Il avait déclaré détenir des médicaments d’une valeur de 300 millions qu’il donnerait aux populations gracieusement et sans aucune arrière politicienne. Plus d’une année après cette promesse, Me Tall a finalement remis les « fameux » médicaments il y a quelques. Mais les Ségoviens ne sont toujours pas au bout de leur surprise. En effet, au lieu de médicaments d’une valeur de 300 millions, ceux qui ont été livrés ont été officiellement estimés à 150 millions.

 

Ralliement de Fagaga :

Improvisation et amateurisme

La nouvelle avait été accueillie comme une sorte de lueur d’espoir par ces temps de grande insécurité. Il s’agit de l’annonce faite samedi du ralliement de Hassan Fagaga et de quelque 300 combattants décidés à rejoindre l’armée malienne. Mais depuis samedi, les négociations coincent. Selon nos informations, les négociations achoppent sur un point : le désarment des combattants avant leur entrée dans la ville de Kidal. Nos autorités exigent qu’ils déposent leurs armes ; Fagaga et ses hommes souhaitent entrés dans la ville avec leur matériel de guerre à bord de leur véhicules. Le moins que l’on puise dire est que ces tergiversations traduisent une sorte d’improvisation. En effet, avec un peu de préparation, cette question aurait pu être réglée comme préalable.

LA Nouvelle République

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