Dans une république où force est et doit rester à la loi, norme de portée générale et d’application uniforme, parce que expression du consentement de chacun et de tous dans le pays. A cet égard, chacun devrait s’y soumettre sous peine d’être sanctionné. Y compris les pouvoirs publics chargés de veiller à ça car ils peuvent dans l’ordre normal des choses être poursuivis et sanctionnés pour forfaiture suivant le mécanisme prévu à cet effet . Comme quoi, nul n’est au dessus de la loi.
Les actes par lesquels s’illustre le désormais sinistrement célèbre Bahanga sont des actes criminels à répétition, degré le plus élevé des infractions, de surcroît qu’ils sont entourés de toutes les circonstances aggravantes : préméditation, récidive ….et aucune volonté d’arrêter de porter préjudice à son pays, à ses concitoyens en violant toutes les lois de la république. Bandit, c’est peu dire à propos de ce seigneur du désert qu’on ne saurait confondre à un rebelle au sens propre du terme : il vole, tue, »narcotrafique », terrorise impunément. A quelles fins ?
Dans notre grand Mali comme partout ailleurs, chacun devrait jouer sa partition pour que la patrie reste toujours debout.
Combattre le banditisme sous toutes ses formes, prévenir ou faire cesser les troubles à l’ordre public et régner la sécurité, protéger les citoyens et leurs biens partout sur toute l’étendue du territoire national … lourde est la responsabilité qui pèse sur les épaules des porteurs d’uniformes. Dont le chef d’état major général des armées, Général de brigade Gabriel Poudiougou et ses hommes.
Depuis l’attaque sanglante de Nampala le 20 décembre, les événements se sont accélérés. Du côté de la Direction de l’information et des relations publiques des armées, on se refuse, et c’est normal, à tout commentaire. Seule confidence- si l’on l’appelle ainsi- arrachée à ses responsables contactés par nos soins hier dans la matinée, »les choses évoluent ». En tout cas, voilà une occasion en or pour les officiers de l’armée malienne de démentir les auteurs du livre à scandale »ATT-cratie : la promotion d’un homme et de son clan » qui les accusent de cesser d’être des stratèges militaires.
La traque de ces hors- la loi jusque dans leurs derniers retranchements est une nécessité impérieuse pour les militaires. Ils ne peuvent pas ne pas bénéficier du soutien total et indéfectible de l’ensemble du peuple malien.
Chaka DOUMBIA
Le Challenger