Quand « Djila » tacle les journalistes :, Quels journalistes ?

Quand « Djila » tacle les journalistes :

Le moins que l’on puisse dire c’est Mahamadou Diarra « Djila », capitaine de l’équipe nationale de football y va très fort. Certainement déçu d’être éloigné des terrains suite à une grave blessure, il passe carrément ses nerfs sur les journalistes maliens. Dans une interview publiée par notre confrère « Le Sportif » du 5 février, il tacle littéralement les journalistes.

 

« C’est eux qui constituent la véritable gangrène du football malien. Tant qu’ils n’approcheront pas les joueurs en leur tenant un langage de vérité, tant qu’ils continueront à préférer les joueurs d’une autre nationalité aux joueurs de leur propre pays, ils ne rendront pas service au football malien » s’insurge « Djila » qui fait visiblement de l’amalgame (les journalistes ne jouent pas et ne décident pas) sur font de préférence nationale. « Les journalistes maliens n’ont jamais compris que le Mali est le seul pays d’Afrique à avoir la même saison quatre joueurs dans quatre grands clubs d’Europe. C’est le cas avec Momo à la Juve, Fred à Séville, Seydou au Barça et moi-même au Réal. Les autres pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Ghana ou le Nigeria, n’en ont que 1 ou 2 » poursuit un « Djila » plus en verve en parlant qu’en jouant. Visiblement il ne comprend pas que les journalistes ont compris tout ce dont il parle mais continuent à se demander ce à quoi cela a servi dans la mesure où « les pays qui n’ont que un ou deux joueurs » battent le Mali à plate couture. Sur sa lancée vengeresse, « Djila » affirme que « les journalistes maliens n’aiment pas leurs footballeurs. Ils travaillent surtout à mettre les supporters sur notre dos alors qu’en cas de qualification nous sommes les plus heureux. Mais en cas d’élimination, ils n’hésitent pas à nous enterrer ». Un enterrement de première classe pour des joueurs exceptionnels qui font le mort sur le terrain. Et le capitaine des Aigles de conclure par une leçon de déontologie : « Je leur demande de faire correctement leur travail plutôt que de se laisser corrompre avec des équipements, des vestes ou quelques billets d’euro ». Holà, il en sait des choses lui. Peut-il nous dire ce qu’il a offert et à quel journaliste ?

La Nouvelle République

Top