Dans le cadre des festivités de la journée mondiale de la paix, l’Institut pour la démocratie et l’éducation aux médias (IDEM), en collaboration avec le partenariat stratégique pour la paix en Afrique (PASPA) et Autroprojekt (Agence de coopération autrichienne), a procédé, le samedi dernier, au lancement officiel d’un concours national qui entend primer les trois meilleurs articles de presse écrite, les trois meilleures émissions radio et le meilleur reportage TV en faveur de la paix.
La Maison de la presse a abrité, le samedi dernier, la cérémonie de lancement du concours IDEM destiné à récompenser le meilleur article de presse, la meilleure émission radio et le meilleur reportage TV en faveur de la paix. L’évènement était présidée par l’ivoirienne Pauline YAO, coordinatrice régionale du PASPA, en présence du président de l’Union des journalistes de l’Afrique de l’Ouest (UJAO), Ibrahim Famakan COULIBALY, de la coordinatrice nationale du PASPA, Fatoumata MAIGA, du coordinateur général de l’IDEM, Sadou YATTARA, du coordinateur délégué de l’IDEM, Mahamane Hamèye CISSE. On y notait également la participation de nombreux responsables de presse et journalistes.
Le coordinateur délégué, Mahamane Hamèye CISSE, dira à l’occasion que la problématique de la prévention des conflits doit être perçue comme une question stratégique qui doit fédérer les efforts de tous ceux qui oeuvrent pour la paix au Mali, notamment les médias et les journalistes. Pour lui, sans média, il est difficile de faire un vrai plaidoyer sur la paix et d’atteindre tous les acteurs concernés par le sujet. Les questions de paix, de prévention, de gestion, de résolution de conflits et d’édification de la paix par les médias, a déclaré le coordinateur délégué, doivent être prises au sérieux à cause de l’omniprésence des journalistes et des communicateurs partout sur le territoire national et de leur grande audience auprès des citoyens. Aussi en les mettant en compétition les médias, l’IDEM ambitionne-t-il de renforcer la capacité des hommes de presse sur cette question stratégique.
La coordinatrice régionale du PASPA, Pauline YAO, a, elle, rappelé que l’organisation qu’elle dirige est un réseau d’organisations de la société civile africaine qui axent ses activités sur la culture de la paix et plus précisément sur la prévention, la gestion, la résolution des conflits et le maintien de la paix. Le PASPA, dira la coordinatrice régionale, est actif au Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger, Nigeria et au Mali. C’est pourquoi la patronne du PASPA a invité les médias à plus de professionnalisme pour que leurs ouvres soient exploitables et exportables.
Pour rappel, on note que ledit concours est ouvert aux journalistes maliens ou ceux de la zone PASPA (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger) résidant au Mali et travaillant ou collaborant avec un organe médiatique malien. Le sujet doit concerné ou être en relation avec la prévention, la gestion, et la résolution des conflits ; l’édification, la promotion et la culture de la paix au Mali. Les œuvres en compétition sont signées individuellement ou collectivement et la période concernée va de septembre à novembre 2008. Mais les œuvres produites entre février et août 2008 seront acceptées. L’actualité, l’ancrage au thème, la vivacité, la qualité rédactionnelle, la diversité du traitement de l’information (recours aux divers genres rédactionnels), l’habillage (chapeau, intertitre, chute, encadré), l’illustration (photo, dessin etc.) sont entre autres les critères d’évaluation qui comptent. Un jury composé de professionnels se chargera de l’examen des œuvres ; ce sera en décembre prochain. La liste des lauréats sera rendue publique à l’issue d’une cérémonie officielle organisée à cet effet. Les prix seront décernés aux lauréats, soit trois prix en presse écrite, (100 000, 200 000 et 300 000 FCFA), trois prix en radio (identique pour la presse) et un prix unique en télévision (500 000 FCFA).
Alors, à nos plumes et micros, chers confrères!
Par Sékou CAMARA