A l’entame de la dernière année de sa mandature, le Conseil économique, social et culturel (CESC), a procédé le week-end dernier à un renouvellement partiel de son bureau. De nouveaux présidents de Commissions et rapporteurs et deux nouveaux Secrétaires de séance sont ainsi rentrés en fonction pour une durée d’une année. Les conseillers ont également entendus des communications sur des questions d’intérêt national.
Les rideaux son tombés vendredi dernier sur les travaux de la Session extraordinaire de la troisième mandature du Conseil économique, social et culturel de notre pays qui ont duré du 15 au 19 septembre. Une Session qui, outre les questions d’actualité, portait essentiellement sur le renouvellement partiel de son bureau qui entame par la même occasion la dernière année de sa mandature de 5 ans.
Les structures concernées par ces renouvellements étaient les présidences de Commissions et les rapporteurs ainsi que les deux Secrétaires de séance. Conformément à l’ordre du jour établi, les premiers changements sont intervenus au niveau des postes de Secrétaires de séance dès le premier jour des travaux. Les deux nouveaux Secrétaires de séance sont donc Tibou TELLY, Secrétaire général du SNEC, qui se succède à lui-même comme premier Secrétaire et Issa SIDIBE qui remplace Soumaïla Bayni, représentant le Conseil national des jeunes (CNJ) au sein du Conseil économique, social et culturel.
Relativement aux Commissions, la Commission économique et financière a comme président Oumar KOUMA qui a été reconduit à ce poste. Le rapporteur est Me Filifing DEMBELE. La Commission du Développement rural est désormais présidée par René Alphonse, président de filière bétail et viande du Mali qui succède à Abdoulaye FOFANA. Il a comme rapporteur Daouda DIARRA. La Commission en charge de l’éducation, de la culture et de la communication a aussi un nouveau président en la personne de N’Dji DIAKITE qui remplace à ce poste Fanta SANGARE, le rapporteur étant Gaoussou FOFANA. La présidence de la Commission Affaires sociales et santé est confiée désormais à Fodé TRAORE en remplacement de Bouba SAMB, avec comme rapporteur Pr. Alhousseini Ag Mohamed. Quant à la Commission Sciences, techniques et environnement, elle n’enregistre pas de changement à sa tête. Son président, Mahamane M’Bodji TOURE a été reconduit dans ses fonctions. Le rapporteur de cette Commission est Seyba TRAORE.
Le président du Conseil, Moussa Balla COULIBALY, reste en poste, son mandat couvrant toute la durée de la mandature qui est de 5 ans. Aussi, en ce qui est de son poste, aucun changement n’est-il prévu par la loi avant le terme de la mandature, à l’instar du président de l’Assemblée nationale qui est élu pour une durée de 5 ans alors que les autres postes sont soumis à un vote régulier à intervalle d’un an pour reconduire ou élire de nouveaux occupants. Aussi à l’issue de la dernière Session extraordinaire du Conseil économique, social et culturel, le poste de vice-président est toujours détenu par Mohamed Bassirou CAMARA représentant la centrale syndicale Untm.
Outre ces élections qui ont bouclé les assises du Conseil, le vendredi dernier, différentes interventions d’intérêt l’auront également émaillé. Il s’agissait, dès le premier jour des travaux, lundi dernier, de celle du président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) qui n’a pas manqué d’attirer l’attention des conseillers nationaux sur le peu de soutien de son organisation de la part de l’Etat. Ce, alors que le rôle la CNDH n’a jamais été démenti en matière de respect des droits humains dans notre pays et de progrès de l’assise démocratique.
A la suite de la CNDH, c’est la Direction nationale de la géologie et des mines (DNGM) qui a été entendue par les membres du Conseil réunis en Session extraordinaire. Le thème développé par la DNGM était relatif au gaz brûlant du lac Faguibine, dans le cercle de Goundam, et qui suscite de plus en plus d’intérêt au niveau des autorités, en raison notamment d’une conjoncture internationale très peu contrôlable qui y incite.
A noter aussi l’intervention du ministère du Logement, des affaires foncières et de l’urbanisme qui a éclairé les lanternes du Conseil économique, social et culturel sur l’habitat au Mali. La dernière présentation, au cours de cette Session extraordinaire, était celle du Comité de coordination sectoriel de lutte contre le SIDA, du ministère chargé des relations avec les Institutions qui a développé la politique gouvernementale en matière de prévention et de lutte contre le VIH/SIDA dans les départements ministériels. Faut-il rappeler qu’une cellule du genre (prévention et lutte contre le VIH/SIDA) est désormais opérationnelle au sein de l’ensemble des ministères de notre pays pour renforcer le combat contre la maladie.
Par Bertin DAKOUO