Le nombre total de véhicules utilisant le réseau routier de l’Ouganda est passé de 50.000 en 1991 à 110.000 en 1996, ce qui représente une croissance annuelle moyenne de 24%. Les routes sont en outre empruntées par un nombre important de vélos, de piétons et d’animaux.
L’accroissement du trafic routier ne s’est pratiquement accompagné d’aucune augmentation, ou presque de la capacité des voies urbaines et des routes rurales ce qui provoque des encombrements importants dans les villes, et plus particulièrement à Kampala, et multiplie les accidents. Ceux-ci ont augmenté de 20% par environ entre 1990 et 1995, et ils engendrent une perte de l’ordre de 1 à 2% du PIB.
Afrique du Sud et le Sida
En 1996 ; selon le journal «Afrique Aujourd’hui» ; deux millions de Sud Africains étaient atteints du sida. Les plus touchés sont les 15 à 25 ans, selon un dossier diffusé par le ministère de la Santé.
Djibouti : le paradigme politique
A l’exemple de beaucoup de pays africains convertis de force ou de gré au multipartisme, la république de Djibouti poursuit, non sans difficultés, la rude expérience de la démocratie. Pour l’observateur non averti, la compréhension des différents enjeux politiques qui s’y déroulent peut s’avérer délicate.
Le nombre de sa population estimée à un peu plus d’un demi million d’habitants à peine, aurait pu laisser de plus près, les choses paraissent bien plus compliquées.C’est en effet à travers tout ensemble de paramètre et de facteurs historiques, culturels, ethniques, régionaux, etc…, qu’il est possible d’analyser l’évolution démocratique de ce pays et sans lesquels la reconstitution du puzzle politique ne saurait être possible.
L’année 1990 a officiellement sonné le glas du parti unique en vigueur depuis l’accession à l’indépendance, laissant ainsi la place à un nouveau système politique marqué par la présence de quatre partis politiques légalement reconnus. Ceux qui à l’époque avaient vivement plaidé pour une ouverture encore plus large de la scène politique, déplorent aujourd’hui encore que la loi n’en ait autorisé que quatre.
Une loi que certains continuent toujours de récuser estimant qu’elle n’a jamais fait l’objet d’une publication au journal officiel. Dans l’attente d’un hypothétique élargissement du nombre des partis, c’est dans un univers teinté de complexité que se déroule le jeu politique à quelques encablures des élections à venir.
Moussa Mara out ?
Le maire limogé de force par les plus hautes autorités du Mali n’est pourtant pas un homme fini politiquement. Son tort c’est d’avoir dit sur les antennes d’une chaîne africaine qu’il n’est pas question de soutenir le général «Ver de Guinée» pour un troisième mandat. D’où la colère du père contre le fils. Là ou les choses se corsent c’est que la famille présidentielle serait divisée sur le choix du maire en Commune IV : Mabo, Fanta et leurs maris soutiennent Moussa Mara et selon des sources proches de Koulouba la Première dame serait favorable au maire sortant Issa Guindo qui lui aurait attribué plusieurs parcelles.
Pas de conseil de ministres au Cameroun
Paul Biya a 76 ans. Au terme de la constitution qui l’a porté aux affaires, il ne pouvait prétendre rester dans son palais après ses deux mandats accomplis. Mais il contourne habilement la disposition en convoquant les sénateurs et les députés camerounais. Ceux-ci s’empressent de changer les règles du jeu car pour eux «il est anti-démocratique de limiter les mandats d’un Président que le peuple ne cesse de réclamer». Il n’y a pas de limite pour le mandat d’un bâtisseur, disent-ils. Et voilà le tour est joué et Biya à 78 ans en 2012 sera de la compétition.
Mais au Cameroun comme partout en Afrique, tout le monde sait que Biya ne connaît pas ses ministres, car le Cameroun est le seul pays qui ne tient pas de conseil de ministres. Et s’il devait en avoir, il faut passer par des communiqués pour joindre les ministres qui gèrent leur département selon les règles tribales et anti-démocratiques.
Abdoulaye Wade ne veut pas démissionner
Wade a 76 ans n’entend pas partir. Il est plein de contradictions que de bon sens. Il dit une chose et son contraire en un tour. N’est ce pas l’âge qui le trouble ? Les médias publics sont sa seule propriété. Il n’hésite pas à débattre sur ses opposants dans des conditions qui choquent la mémoire des démocrates. Très porté sur les discours, Wade a fini de vendre son pays aux marabouts qui n’ont jamais été aussi puissants.
Venu aux affaires dans un contexte incroyable qui avait nourri pleins d’espoirs, Wade était un rénovateur. Des idées, il en a pour son pays et pour l’Afrique. Il veut d’un plan généreux qu’il a désigné comme étant le Nouveau Partenariat pour le Développement NEPAD. Wade veut enfin d’une dynastie. Il prépare son fils Karim pour prendre sa succession à la tête de l’Etat du Sénégal. Pour cela il confie à son fils Karim les grands chantiers du pays et aucun député n’ose l’interpeller sur cette gestion.
Wade n’a pas fini de surprendre. Maintenant il ne jure que par Idrissa Seck pour son retour au PDS. Et pour cause les fonds déposés dans les banques suisses seraient effectués par Idrissa Seck.