La campagne de déstabilisation orchestrée par la Ruche en alliance avec certains partis politiques en mission dans les régions est vouée à l’échec qui dépasse le commentaire. En effet, les partis signataires de la plate-forme pour la conquête de la présidence de l’AMM avaient entrepris une campagne de déstabilisation et d’intoxication auprès des élus locaux dans les régions de Ségou, Koulikoro, Kayes, Bougouni dans un premier temps et Sikasso dans un second temps.
Les conspirateurs de la démocratie ont été soumis à des rudes contestations. Ils ont été chassés partout ou ils ont passé. Ces partis politiques signataires de la plate forme avaient sous-estimé les réactions de leurs élus et la surprise pourra certainement être une leçon au locataire de Bagadadji et autres conspirateurs. Comme on aime dire chez nous en bambara «Boli-Bana», la course est terminée.
Pire, les régions de Mopti et de Gao ne sont pas prêts à recevoir les partis signataires de la plate-forme. Une chose est certaine tout cet engouement pour la présidence de l’AMM justifie à lui seul le bilan largement positif de M. Abdel Kader Sidibé.
Aujourd’hui, la conquête pour la présidence de l’AMM est devenue un enjeu très important et cela démontre que l’Association des Municipalités du Mali (AMM) est et demeure une structure incontournable dans le cadre du renforcement des capacités des 703 maires. Et personne ne maîtrise la décentralisation mieux que Kader aujourd’hui, les précurseurs ne sont plus à la page, car les données et les réalités ont changé. Il est clairement établi que le complot ourdi pour faire partir Abdel Kader Sidibé a montré son aveu d’impuissance.
Concernant la révision des textes statutaires par les partis signataires de la plate-forme, le directeur de campagne de Boubacar Bah dit Bill, avait annoncé dans un journal de la place que cela est mensongère, nous l’invitons a réécouté l’élément du journal télévisé de l’ ORTM. Le journaliste reporteur avait bien et bel dit que les partis signataires de la plate-forme se propose de réviser les textes statutaires de l’AMM. La candidature de Bill est déjà vouée à l’échec. Les barons de la Ruche ont manqué de courage.
A partir de 2012 le maire de la commune V sera enfin de mandat et sera politiquement à la retraite. Il faut le caser quelque part pour le permettre de passer ses vieux jours. La réponse ? C’est bien sur l’AMM. Mais avant de prendre une telle décision, il fallait trouver un point de chute pour Kader Sidibé.
Il est grand temps pour le parti des Abeilles de savoir que l’AMM n’est ni un démembrement, ni un organe ou une instance d’un parti politique. Elle est une organisation de la société civile. Ce principe de vouloir imposé coûte que coûte un candidat à la tête de l’AMM ne saurait s’imposer aucunement.
Certains membres du Comité Exécutif par manque d’argument pour soutenir la candidature de M. Bah, ont développé des faux arguments.
Boubacar Bah, avec son grand âge (presque 70 ans), devrait être une référence, un modèle de sagesse au sein de son parti ADEMA. Il devrait être parmi les médiateurs, conciliateurs de notre parti. Il doit contribuer à sa stabilité. Il ne doit pas être acteur, fauteur de conflits, au motif que «toute personne peut avoir des ambitions. SIDIBE ne renoncera jamais à l’AMM, et personne ne peut lui en tenir rigueur. Comment demander à l’artiste de renoncer à son œuvre au profit d’un autre ?», nous confiait ce responsable de l’ADEMA, septuagénaire comme Bill, connu pour son franc parler.
Les membres du comité Exécutif de l’ADEMA doivent faire extrêmement attention au risque de fragiliser le parti pour la conquête du pouvoir en 2012.
L’ingérence des partis politique dans la gestion de l’AMM est un danger pour notre démocratie.
Les autres composantes de la société civile à travers le Conseil national de la société civile doivent se prononcer face à cette situation. Cet acte posé par les partis politiques demeure une agression à leur égard.
Rappelons que l’AMM est Créée le 21 novembre 2000 à la faveur de la 1ère édition de la Journée nationale des communes du Mali (JNC), présidée par le président d’alors Alpha Oumar Konaré. Elle est née des cendres de l’Association des maires du Mali, qui apparaissait comme étant une organisation défendant les intérêts des seuls maires.
Elle a pour but de participer à la sauvegarde de la libre administration des collectivités territoriales et l’approfondissement de la démocratie locale.
Les objectifs de l’association sont :
– contribuer au renforcement de la décentralisation ;
– renforcer les capacités de ses membres ;
– promouvoir l’administration communale ;
– favoriser la participation de tous les acteurs locaux au développement de leur commune ;
– servir d’interface entre les communes et les pouvoirs publics d’une part, entre les communes et les partenaires d’autres part ;
– promouvoir la coopération entre les communes maliennes d’une part, et d’autre part entre celles-ci et les communes ou organismes d’autres pays ayant les mêmes objectifs.
Le congrès de l’AMM est une instance statutaire. Et, comme le stipule l’article 03 du règlement intérieur, il est convoqué par le président de l’association après délibération du bureau Exécutif national dans ce sens. L’acte de convocation est transmis au moins un (1) mois avant la date d’ouverture de la session. La convocation comporte l’ordre du jour. Ce qui est sûr, les prochains jours devront voir une évolution dans ce dossier AMM, car le congrès étant tout proche. Entre nous disons la vérité
En effet, l’ingérence de certains partis politiques dans la vie de l’organisation faîtière des élus locaux qui est l’Association des municipalités du Mali (AMM), qui relève entièrement de la société civile.
Rappelons au bon sens de tous, qui se doivent de respecter les maires, les élus locaux, en leur laissant le choix de décider en toute liberté, principe fondamental de la démocratie, du choix de leurs dirigeants à la tête de l’AMM.
Signalons également, que l’AMM n’est ni une structure d’un parti politique ou encore moins un démembrement d’une instance politique. Elle est tout simplement une association de tous les maires du Mali de toute coloration politique confondue. Que personne ne tente de transporter à l’AMM les démons de la division, de l’injustice et de l’arbitraire.
Ayons le courage politique de dire que l’AMM doit rester en dehors des contingences, de la pollution politique, étant une composante de la société civile et ayant entièrement joué son rôle fédérateur de toutes les sensibilités politiques de ce pays au grand profit de la décentralisation et de l’intérêt des communautés à la base.
Moustapha GUITTEYE