Au cours d’une conférence débats mercredi dernier au Centre Djoliba, Dr. Adama Traoré a qualifié la concurrence déloyale dans le secteur de téléphonie mobile et audiovisuel de «comble d’anarque et de manque à gagner pour notre économie».
Le président du RECOMATEM a dénoncé l’anarque de la société Orange- Mali. Selon lui, cette société ne s’est pas toujours conformée aux règles, notamment la taxation à la minute.
Le Dr. Traoré cite les cas de l’aéroport de Senou et de l’ambassade de France comme exemple. Il ajoute que la taxation pour joindre ces deux services est fixée à 300 F CFA au lieu de 18 F CFA. «Cet état de fait est à l’origine de la série de procès entre Orange et le REMACOTEM», a dit le président des consommateurs.
Pour lui, les préjudices causés devraient nécessiter une indemnisation des consommateurs maliens.
Quant aux fournisseurs d’images, le président du RECOMATEM, Dr. Adama Traoré, s’est attaqué à l’anarchie organisée par les entreprises et sociétés qui font payer des factures salées aux Maliens. Avant de déclarer que «c’est une hémorragie financière et un manque à gagner pour notre économie».
Réagissant à la lettre circulaire du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) lui interdisant de s’exprimer dans les radios libres du District, M. Traoré a invité le Conseil à respecter l’article consacré à la presse dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et qui stipule que «la libre communication dans la presse des opinions est l’un des droits fondamentaux de l’homme».
YS