A partir du 1er novembre 2008, le numéro des abonnés de SOTELMA-MALITEL, Orange-Mali passera de 7 à 8 chiffres. L’information a été donnée par le Directeur Général du Comité de Régulation des Télécommunications (CTR), Choguel MAÏGA entouré du Directeur Général adjoint de MALITEL et le représentant de Orange Mali.
Le CTR est le maître d’ouvrage du changement du plan national de numérotation téléphonique. Ce nouveau plan national de numérotation coûtera la somme de 1.200 millions de CFA à la SOTELMA-MALITEL et 900 millions à Orange-Mali.
« Le CRT, dira le Directeur Général, Choguel MAÏGA, après concertation avec les opérateurs, a décidé d’opérer un changement du plan national de numérotation passant à un format à 8 chiffres qui aura une capacité théorique de 100 millions de numéros, ce qui donnera aux opérateurs la possibilité d’étendre leurs réseaux et de créer de nouveaux services. L’adoption de ce nouveau plan national ouvre également la perspective pour l’Etat malien d’introduire de nouveaux opérateurs après la période d’exclusivité dont bénéficiera le futur repreneur de l’opérateur historique (SOTELMA).»
Concernant les réseaux fixes, pour la SOTELMA : A Bamako le chiffre 20 suivis des six derniers chiffres de l’ancien numéro, donnera le nouveau numéro.
Dans les régions, le 21 suivis des six derniers chiffres de l’ancien numéro. Pour Orange Mali : le 4 suivi de l’ancien numéro. Concernant les réseaux mobiles. Pour Malitel : le 6 suivi de l’ancien numéro ; pour Orange Mali : le 7 suivi de l’ancien numéro. Il est à retenir que les numéros d’urgence restent inchangés ; il s’agit du: 15 pour la santé publique, 17 pour la police, 18 pour les sapeurs pompiers. De même, le 223, indicatif international du Mali depuis l’étranger et le 00 ou +, code d’accès à l’international à partir du Mali restent inchangés.
Le Directeur général du CTR, en répondant aux journalistes a reconnu « qu’un changement de plan de numérotation induit toujours des désagréments parmi lesquels : le changement d’habitude, la re-mémorisation de numéros, le changement d’imprimés et autres ». Cependant, il a rappelé qu’il comporte « des avantages indéniables, parmi lesquels figurent : la levée de toute contrainte de développement des réseaux des opérateurs ; l’accès à de nouveaux services ; l’introduction de nouveaux opérateurs sur le marché, l’harmonisation du plan national avec ceux des pays de la sous région ».
Enfin, notons que le CRT est chargé entre autres de contribuer à l’exercice des missions de l’Etat en matière de télécommunications, veiller au respect du principe d’égalité de traitement des opérateurs du secteur des télécommunications veiller sur les intérêts nationaux en matière de télécommunications. Aussi, il est chargé d’assurer, avant tout recours juridictionnel, la conciliation et l’arbitrage des litiges entre les opérateurs du secteur ; élaborer le plan national de numérotation, assurer la gestion et le contrôle du spectre des fréquences et des blocs de numérotation téléphonique.
Adama Diarra