Dans un discours programme décliné en actions, le président réélu de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), Jeamille Bittar, s’est engagé à placer son mandat sous le signe de la cohésion retrouvée, l’unité renforcée et la consolidation des acquis pour un secteur privé dynamique.
Hier au CCIB, le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Commerce, Ahmadou Abdoulaye Diallo, a procédé à l’installation officielle du nouveau bureau de la CCIM. Pour accompagner Jeamille Bittar qui présidera désormais aux destinées de l’institution pour les quatre années à venir, un bureau de 13 membres a été mis en place sur constat d’huissier au cours de l’assemblée consulaire qui s’est tenue le 28 juillet 2008.
La cérémonie d’investiture, qui s’est déroulée en présence des membres de l’assemblée consulaire et des opérateurs économiques, a été l’occasion, pour le ministre Diallo, d’inviter ces derniers à prendre toute la mesure et la responsabilité de la nouvelle mission dont ils viennent d’être investis.
Il les a assurés de la disponibilité du gouvernement à travers son département à associer les opérateurs économiques à toutes les initiatives concernant le développement socio-économique du pays. « J’en appelle à votre sens du patriotisme et salue votre engagement pour le retour de la paix et de la cohésion au sein de la grande famille du secteur privé ».
Créée par l’Etat, la CCIM est un établissement public à caractère professionnel qui a pour mission la représentation et la préservation des intérêts des opérateurs économiques.
L’installation de la nouvelle équipe de la CCIM consacre la fin d’un long processus électoral marqué par de nombreux soubresauts. Dans son discours programme, le président réélu de la CCIM a pris l’engagement solennel de placer son mandat sous le signe de la cohésion retrouvée, de l’unité renforcée et de la consolidation des acquis pour un secteur privé dynamique et compétitif.
Pour Jeamille Bittar, les passions, les soubresauts nés de l’élection des membres consulaires de la CCIM sont à classer à la fois au rang des performances de l’institution et du passé. « Nous devons enterrer définitivement les mobiles de la haine et de la discorde en nous engageant sur la voie de l’union sacrée. Ensemble, nous devons faire corps pour permettre à la CCIM de jouer pleinement son rôle de levier et de compétitivité », a-t-il prôné.
Se voulant porte-parole des opérateurs économiques, M. Bittar a indiqué qu’ils se doivent d’être ingénieux et « anticipateurs » pour assurer le décollage économique.
Au-delà des performances, le président de la CCIM a déjà à l’esprit les défis et les grands chantiers. Il s’agit de la réalisation d’un magasin de stockage de 8000 m2 à Téma (Ghana), l’achèvement des parcs d’exposition, la poursuite de la construction des sièges de la CCIM à l’instar de Bamako et de Sikasso, la construction d’un marché de nuit à Bamako et progressivement à l’intérieur du pays.
« Dans nos actions quotidiennes, il n’y aura ni exclusion ni marginalisation ». Le président de la CCIM a eu une pensée pieuse pour des collègues rappelés à Dieu avant la mise en place officielle de l’assemblée consulaire de la CCIM.
Mohamed Daou