Une journée d’échange entre les leaders de la société civile pour accroître la participation des femmes à la vie politique initiée par le Réseau des femmes africaines ministres et parlementaire (Réfamp) vise à soumettre des recommandations au Comité d’appui aux reformes institutionnelles (Cari).
Inciter les autorités publiques pour la création d’environnement favorable à l’adoption de mesures législatives et réglementaires à la participation de la femme à la vie politique est l’objectif principal du Réseau des femmes africaines ministres et parlementaire (Réfamp).
En collaboration avec le Cadre de concertation des femmes des partis politiques (CCFPP) et l’Unifem (United Nations développement fund for women), le Réfamp a regroupé le mardi 24 août 2010 à la Maison du partenariat, les femmes ministres, parlementaires et leaders d’association et ONG à la faveur d’une journée d’échange. Par cet exercice, elles entendent accroître la participation des femmes à la vie politique.
Cette rencontre se situe dans le cadre de l’exécution du projet de sensibilisation des autorités chargées de prendre des mesures favorisant la participation de la femme à la vie politique.
Les conclusions et recommandations issues de cette journée seront, selon la représentante du ministre de la Promotion de la femme de l’enfant et de la Famille, Mme. Coulibaly Maïmouna Camara, soumises au Cari pour la prise en compte des dispositions positives en faveur des femmes.
« Cette démarche se poursuivra auprès de toues les Institutions », a promis la repentante du ministre.
Cependant, les femmes reconnaissent que la promotion de la femme à tous les niveaux demeure une question sensible, les préoccupations spécifiques des femmes étant différemment perçues dans la société, Mme. Coulibaly Maïmouna Camara croit que les pesanteurs sociales et l’analphabétisme constituent des obstacles et en même temps des défis qu’il faut relever.
La secrétaire générale du Réfamp Bintou Sanankoua a rappelé la vision du réseau qui est une organisation investie à influencer les politiques et les lois relatives à l’équité et à l’égalité du genre à travers l’exécution du projet : Lobbying/plaidoyer et communication pour l’adoption de mesures législatives et réglementaires au profit de la participation de la femme à la vie politique.
Les militantes du Réfamp et du CCFPP sont convaincues de la nécessité d’atteindre un seuil critique de présence des femmes dans les instances de prise de décisions afin d’améliorer leur statut.
Amadou Waïgalo