Dans le cadre de ses activités du Cinquantenaire de l’indépendance de notre pays, l’AMEN 1960 (Association des enfants maliens nés en 1960) a procédé à une visite de l’orphelinat ASE-Mali, à une remise de dons à Alamako et à la plantation de 50 arbres à Mamaribougou. C’était hiers le 26 août, en présence de la présidente d’ASE-Mali, des notabilités de la localité et des membres de ladite association.
«Le souci d’AMEN 1960 est que le monde entier sache qu’une personne vivant avec handicap existe en République du Mali et qu’elle mérite soutien de tous et de toutes», a indiqué Mme Dembélé Maly Sangho, secrétaire à la communication de AMEN 1960, non moins présidente d’ASE-Mali.
L’AMEN a voulu, à travers ces gestes, faire une démonstration de la solidarité en ce mois de Ramadan et soutenir une personne polyhandicapée ainsi que les personnes qui l’entourent.
L’association a procédé à la plantation de 50 pieds d’arbres autour du centre social Niaber. L’histoire d’Alamako, une jeune fille abandonnée par sa famille le 25 septembre 2005 aux abords de l’Institut des jeunes aveugles de Bamako, avait fait tout le tour de la presse nationale. Le cours du destin de cette jeune handicapée fut pris en main par ASE-Mali, qui à l’aide de multiples efforts de personnes de bonne volonté, a assuré un cadre de vie agréable à la polyhandicapée.
Comme son nom l’indique, Alamako (le secours divin), bénéficie aujourd’hui des aides de différentes personnes de la capitale. En effet, la jeune fille a reçu du chef de village de Mamaribougou un terrain d’habitation. Ce terrain va servir à la construction du Centre Social Niaber pour la jeune fille et d’autres enfants abandonnés ou polyhandicapés.
Aux dires d’Aly Touré, président de l’association AMEN, il s’agit pour eux de commémorer tous les enfants qui ont été abandonnés en 1960. Par la même occasion, l’association veut laisser un souvenir dans l’esprit de la jeune handicapée. Qu’elle se souvienne un siècle après de leur geste. Les personnes nées en 1960 ont visité le centre «Niaber» qui s’occupe des enfants abandonnés.
Khadydiatou Sanogo