Lorsque ça chauffe, les bambaras disent que chacun cherche refuge chez sa mère, et lorsque les mamans abandonnent sans hésitation, ni humanité, leur progéniture à la merci des carnivores, c’est le monde à l’envers alors il y’a lieu de s’inquiéter.
Ce matin du 2 juillet, le quartier de Djicoroni-para fut mouvementé par le bruit des curieux d’un évènement qui dépasse tout commentaire.
Après avoir subit le temps règlementaire de grossesse avec toutes ses peines, une femme privé d’instinct maternel, a jeté son bébé fraîchement née dans le fossé du grand collecteur qui quitte le bord de l’hôpital Institut Marchoux de Djicoroni-para pour terminer au fleuve.
Ce grand caniveau sépare deux zones du quartier. Il s’agit de Djicoroni Mariambougou et la cité des infirmiers.
La maman après avoir signé son forfait à disparu dans la nature sans laisser de trace ni d’alibi édifiant les enquêtes. Le corps du petit garçon est resté sans vie avec les membres inférieurs déchiqueter par les rats.
Alerté par les soins de notre confrère Jean Amadou Dembélé animateur à la Radio Libre Fréquence 3 (FR3), les sapeurs pompiers de Dravéla Bolibana dirigé par le sergent chef Ousmane Touré, se sont diligentés sur les lieux pour mettre le corps à l’abri des yeux. Ceux-ci à leur tour ont alerté les autorités locales, notamment la mairie de la Commune IV et le 5è arrondissement, pour les besoins de l’enquête.
Pour quelques personnes habitants riverains du caniveau ce corps pourraient être amené par la pluie qui s’est abattu le Mardi 1er juillet sur la capitale, pendant que d’autres affirment que ces lieux ont été soigneusement choisi par la criminelle pour effectuer ce forfait, car la pluie qui s’est manifestée est incapable d’amener un tel fardeau.
Les autorités de la place sont venues faire le constat et le corps a été mis dans les mains de la voirie. Les enquêtes se poursuivent afin de mettre la main sur la criminelle. Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, la meurtrière poursuivait son chemin car connaissant le sort réservé à l’homicide, l’évasion a été la solution la plus facile.
La plupart des cas sont fréquents à l’approche de l’hivernage, où certaines mères célibataires notamment les aides ménagères en rentrant au bercail choisissent cette facilité pour le débarra de ce colis combien encombrant.
Car il est surtout interdit pour elles de rentrer au village avec un enfant, en lieu et place du trousseau de ménagère qui est leur motif de déplacement.
Aminata Mariko, BamaNet