Juste deux ans après la célébration du mariage religieux, l’épouse a plié ses bagages de chez son époux et les a déposés chez une « autre ». Cette autre, n’est d’autre que son autre… ..« mari ». Une autre femme qu’elle a désormais choisie, pour le meilleur et/ou pour le pire.
Nous ne sommes ni en Occident ni en Afrique du Sud, où l’orientation sexuelle est même institutionnalisée. Mais, nous sommes à Bamako, dans un quartier de la commune I, où des faits peu ordinaires se sont passés. Lumière sur un mariage pas comme les autres. Juillet 2006, K.C débarque à Bamako avec en poche un diplôme en informatique de gestion. A cette époque, le jeune homme n’avait que deux projets. Primo, booster l’entreprise familiale qui était au bord du gouffre. Secundo, se marier à celle qu’il a rencontrée au lycée, quelques années plus tôt. Concernant ses deux projets, ces deux parents soufflaient dans la même trompette que lui. Avant que tout soit mis au point, les deux jeunes gens continuaient leur aventure amoureuse jusqu’au mariage religieux. Jusque là, c’était le beau temps entre nos deux jeunots.
Mais ce que l’époux ne savait pas, est que la femme avec qui il a juré devant Dieu et les Hommes, amour et fidélité, vivait en clando avec « une autre femme ». Dans leur jargon, cette femme est son « homme ». Plus les jours et les nuits passaient, la relation amoureuse entre les deux filles se renforçait davantage.
L’autre fille que l’épouse du jeune homme aimait réellement commença à mettre de la pression sur elle. Par jalousie, elle refusait même de prendre ses appels téléphoniques et lorsqu’elles se rencontraient, l’accueil était glacial et méprisant. De tels actes blessaient profondément l’épouse du jeune homme dans son amour propre. Au risque de perdre son autre partenaire, elle a décidé de choisir entre les deux : son mari (homme) et l’autre (fille). Après le choix sur son orientation sexuelle en faveur de l’autre fille, il ne restait plus qu’à franchir le Rubicon en partant vivre chez la fille (du même sexe qu’elle).
Changement fracassant
Début février 2008, c’est le moment le plus sombre de la vie du jeune homme qui a vu partir du foyer conjugal, son épouse. Mais avant de partir, elle dira à son désormais ex-époux qu’elle avait un penchant pour une autre fille. C’est ce jour là que l’homme réalisera qu’elle vivait sans le savoir avec une lesbienne qui n’avait pas encore dévoilé son vrai visage.
D’après nos investigations, l’autre fille est une blanche (de nationalité française) vivant à Bamako depuis quelques années. Les deux ont fait leur rencontre sur Internet à travers unsit de tchatche général et plus tard sur un autre sit pour lesbiennes en quête de compagnie.
Après l’échange des adresses e-mails, le contact entre les deux jeunes femmes sera établi permanemment. De temps en temps, son contact en France, c’est-à-dire, la lesbienne lui expédiait de l’argent. Tout d’un coup le train de vie de la lesbienne malienne changea en celui d’une reine. Petit à petit, son mode vestimentaire féminin changeait au fur et à mesure que l’autre lui envoyait des liasses de billets de banque. La famille et l’entourage de la jeune malienne ont eu du mal à comprendre le changement chez leur fille et connaissance. La fille n’était plus celle qui se parait de pagnes africains. Mais, elle est devenue une fille« occidentalisée » qui a laissé le foulard et les boucles d’oreilles au profit de coiffures d’hommes et de piercings sur le nez, la langue, du nombril pour ne pas aller plus loin….
Avril 2008, la française débarque à Bamako et prend en location toute une villa (à 250.000f cfa dans un quartier huppé de la commune IV). Dans cette villa où elles vivent ensembles, c’est la vie en véritable pacha. La malienne qui est l’épouse de la française s’occupe de la maison, gère le salon de coiffure et fait ses courses avec un chauffeur à sa disposition, tandis que l’autre joue le rôle de chef de famille tout en s’occupant d’une association qu’elle a créée ici à Bamako.
Des parents aussi pervers que leur fille
Lorsque nous avons demandé à notre source, la réaction des parents face à la vie de pervers que leur fille mène, sa réponse était plutôt irritante. A en croire notre source, la mère de la Malienne avait même déménagé chez le couple lesbien et quelques mois plus tard, elle décédait à la suite d’une longue maladie. Pire que tout cela, le foyer du couple est de tout temps envahi par les parents. Dans cette famille lesbienne, la vie est aussi« normale » que dans une famille hétérosexuelle.
Pour se rendre compte de la véracité des faits hallucinants, nous avons fait quelques tours dans ladite famille. C’est avec bouche bée et tête baissée que nous sommes repartis…
Adama Diarra (Le Pouce)