Des suites d’une courte maladie, la grande pionnière de la Musique malienne Coumba Sidibé s’est éteinte le samedi 9 mai 2009, à sa maison dans Bronx, New York aux USA.
Le tout premier coup d’essaie de Coumba s’est appelé le « Diya yé banna » « chaque bonne chose se termine. Sinon pourquoi jeté le carton de sucre ? Parce que chaque chose a une fin, Si vous voyez un os, il y avait la viande là. » Ces mots de Makossa Coumba prédisaient que le monde même fini un jour.
Née dans le Wassoulou profonds et commencé à chanter dès ses bas âges, Elle fut pionnière aux temps du président Modibo KEITA du Mali, et accompagnait les travailleurs dans les champs en chantant leurs louanges, elle a aussi chanté derrière le gifle du wassoulou à la Radio Mali, en France et autres contrés.
La voix terreuse, la présence commandante d’étape, la connaissance profonde de la tradition, et la prouesse de composition, démontrait que Coumba était une vraie stars de la musique Wassoulou. Elle a pris ce qui était la plus profonde et la plus forte dans sa culture et l’a rendu avec éclat vrai et approprié aux auditeurs dans ses temps modernes. Elle était une pionnière pour des femmes dans la musique d’Afrique occidentale et un chiffre de mère pour un des genres musicaux les plus réussis du Mali, Wassoulou. La diva de Wassoulou la plus connue du monde, Oumou Sangare, était par le passé une chanteuse de choeur dans le groupe de Coumba Sidibé. Coumba est née dans une famille musicale du Wasoulou, une région du Mali méridional vers la Côte d’Ivoire et de la Guinée et nordique qui a été par le passé peuplée avec les bergers nomades de Fulani (Peul). Son père Diara Sidibé était un danseur et un sorcier célèbres fortement habiles à la tradition activée et enthousiaste de percussion et de danse, sogoninkun. Quand Coumba est arrivée comme première chanteuse féminine de Wasulu dans l’ensemble instrumental du Mali, elle a cassé la nouvelle base, et ses exécutions électrifiaient ainsi que beaucoup de jeunes filles ont été liées pour suivre à sa place.
Elle commença sa carrière professionnelle dans l’Ensemble Instrumental National du Mali dans les années 70. Et ce fut le début d’une grande carrière musicale.
Après son album « Wari magni » sorti en 1991 et qui a enregistré un grand succès, Coumba Sidibé s’est installé en France avant de rejoindre les Etats-Unis. Elle effectuera trois autres à savoir « Sanghan » (1995), « Djandjoba » (2000) et « Mansa » (2001). Coumba Sidibé était à New York-area, exécutant pendant un certain temps chaque samedi soir au Pub de rue Nick dans Harlem, et ailleurs occasionnellement. Elle avait prévu de commencer à travailler sur un nouvel album à la fin de cette année lorsque la mort lui ce samedi 09 mai 2009, lui emportant avec toutes ses riches chansons.
Coumba Sidibé laisse derrière elle, ses parents, son mari, ses enfants, y compris son plus jeune fille de 12 ans qui a été élevée aux Etats-Unis ainsi que le monde de la musique inconsolables.
Dors en paix Makossa Coumba !
Aminata Mariko, BamaNet