Dans la mouvance de la semaine de l’intégration africaine, qui est en cours dans notre pays, le rappeur, Yéli Mady KONATE dit Yéli Fuzzo vient de gratifier la jeunesse d’un album intitulé: «C’est le jour de l’Afrique..». Cette œuvre collective de M. KONATE et ses amis participe à mieux faire connaître la jeunesse, les enjeux, les objectifs et les moyens de l’intégration africaine.
«C’est le jour de l’Afrique, c’est l’heure de l’Afrique,…», beaucoup de personnes connaissent cette chanson, qui est aussi l’hymne des pionniers du Mali. Cet hymne a inspiré le jeune rappeur, Yeli Mady Konaté dit Yeli Fuzzo, pour rendre plus belle la fête de la semaine de l’intégration africaine en cours dans notre pays. Cet album a été possible grâce à la collaboration du ministère des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine. Pamela Badjogo, Takamy, et Don Mizé ont participé à la réalisation de cette initiative qui est le fruit d’une semaine d’activités intenses. Le single de 2 titres a été remixé à un duo qu’il avait fait avec Oumar KOÏTA. L’album s’inscrit dans le cadre des activités commémoratives de la semaine de l’intégration que notre pays est en train de célébrer et dont les activités ont commencé le lundi 18 mai 2009 au Centre international des conférences de Bamako.
Yeli Mady Konaté annonce que l’album est gratuit, mais pour le posséder, il faut participer aux jeux concours sur les radios privées de la capitale en répondant aux questions sur l’intégration africaine. En plus de ces jeux concours, l’album sera dans toutes les activités de la semaine, nous a-t-il assuré. «Nous avons voulu faire cela pour participer, à notre manière, à la fête de l’intégration africaine et de l’Afrique. Nous voulons contribuer à accompagner les jeunes afin qu’ils s’impliquent dans les questions d’intégration pour qu’ils puissent comprendre les vrais enjeux dudit phénomène», a ajouté le chanteur. «En tant que jeunes, nous ne devons pas regarder les gens faire», a-t-il martelé. Le morceau ‘’ C’est le jour de l’Afrique ‘’ dit beaucoup sur l’unité, l’union et les valeurs de la démocratie, a expliqué son auteur. «Ce n’est donc pas une chanson comme les autres, nous l’avons choisi pour que les jeunes puissent savoir ce que les pères de l’indépendance ont fait avant nos jours», a-t-il précisé. En effet, explique-t-il, les anciens croyaient à nos couleurs, à notre indépendance, à nos drapeaux et nos valeurs. Car, ils ont fait ce combat pour l’Afrique, pour l’union du continent.
Le jeune musicien insiste beaucoup sur l’unité. Le serment est fait par les musiciens de faire l’Afrique unie comme les pères de l’indépendance l’avaient souhaité. La chanson incite surtout la couche juvénile à emprunter le chemin tracé par les pères de l’indépendance si nous voulons aller plus loin qu’eux en matière d’intégration. « Nous faisons ce serment, nous ferons le Mali, nous ferons l’Afrique, même s’il faut notre sang…», martèle le musicien dans son oeuvre.
En tout cas, c’est une belle chanson à écouter dans la mesure où elle peut permettre aux jeunes de prendre courage et de croire en l’Afrique de demain et à son unité.
Par Sidi DAO