Partis pour la cérémonie d’ouverture des rencontres de la photographie, dont ils étaient des invités d’honneur, Amadou et Mariam étaient dans la loge officielle, de la cérémonie de présentation d’un documentaire, dans lequel leur musique est utilisée en fond sonore.
Quand les invités ont commencé à venir, Amadou et Mariam étaient déjà installés. Et tous les autres invités venaient les saluer avant de prendre leur place. C’est ainsi que la ministre Sina Damba les a salués, tout comme la directrice de l’UNICEF. Mais pour le ministre de la culture ça été le contraire, Mohamed El Moctar ne sait pas approcher de Amadou et Mariam, le couple au contraire a fait le pas vers Mohamed El Moctar, qui les a superbement ignorer. Pour Amadou cela ne s’explique pas « qu’il ne nous salue pas mais quand on vient vers lui pour lui dire bonjour, il nous humilie.
Je sais qu’il y a un problème entre la fédération nationale des artistes du Mali ( Fedama) dont je suis le président et le ministre mais cela ne doit pas l’empêcher d’accepter mon bonjour. Je ne lui ai rien fait de mal. « C’est très en colère et humilié que Amadou et Mariam ont quitté les lieux de la cérémonie, c’est ainsi qu’il a informé certains artistes, qui lui ont fait savoir qu’il n’a rien vu. Car lors de la rentrée culturelle de Blonba, Mohamed El Moctar a fait savoir au secrétaire général de la FEDAMA, Modibo Konaté qu’il est de » Roche « . Un terme que ce dernier a compris. Car la belle illustration est dans l’humiliation de ses mots du président de la FEDAMA Amadou Bagayogo, devant le tout monde. Et personne n’a compris l’attitude du ministre de la Culture à l’égard du couple Bagayogo.
S’il fait allusion au différend FEDAMA-ministère, nous pensons qu’il y a un début de solution.
Son département a même fait un communiqué faisant des propositions que la Fedama avait acceptée. Mohamed El Moctar doit s’expliquer.
Sous la colère, le samedi 7 novembre 2009, Amadou a confie qu’il saisira qui de droit pour l’informer de ce manque de respect du ministre de la culture à leur endroit.
Kassim TRAORE
Bamako Hebdo