C’est à présent chose faite : le bicéphalisme s’intalle au sein du Cercle de Réflexion et d’Action de la Jeunesse (CRAJ) créé par l’ancien leader estudiantin et certains de ses camarades.
Cela est d’autant plus vrai que M. Harouna Koné, Secrétaire Général exclu du Bureau pour des comportements jugés aux antipodes de la morale et de l’éthique du mouvement, continue avec opiniâtreté à défier le Bureau légal dirigé par M. Mahamane Mariko.
C’est ce qui explique, constate-t-on, ce jeu de « ping-pong » auquel se livrent les deux tendances antagonistes depuis que la décision d’exclusion du Secrétaire Général, M. Harouna Koné, a été prise par ceux qui sont favorables à M. Mahamane Mariko. Mais qui a donc intérêt à ce que le CRAJ vive une telle déchirure ?
Voilà justement la grosse interrogation qui reste toujours sans réponses depuis que le Secrétaire Général, M. Harouna Koné, et une partie des miliants qui lui sont favorables se sont mis dans une logique de détrôner le Président Mahamane Mariko.
Rappelons que ce dernier est réputé pour ses prises de position radicales; du fait qu’il s’est toujours montré intransigeant face aux questions d’intérêt national. C’est en cela que le Président du CRAJ dérange, surtout depuis qu’il refuse la compromission.
Par ailleurs, on se souvient que les autorités avaient failli lui en faire payer le prix fort en procédant à son arrestation pour ses multiples déclarations à propos du conflit du Nord-Mali à cause duquel il s’en était pris au Président libyen, Moummar Kadhafi.
Aussi, certains ont vu, dans son affectation à Kayes, une mesure visant à l’isoler de la scène socio-politique de la capitale. Toute chose dont certains de ses camarades ont profité pour pour mmettre le CRAJ sr la voie de la compromission. C’est pourquoi depuis un certain temps, ce mouvement est entré dans une logique qui ne lui est jamais connue auparavant.
Laya DIARRA