Un tel Forum nécessite l’implication de tous, de la base au sommet. C’est ainsi qu’échanges et concertations regrouperont les délégués de tous les ordres d’enseignement du District, au Centre International de Conférence de Bamako. Présidée par le Gouverneur du District, M. Ibrahima Féfé Koné, la rencontre se déroulera du 25 au 27 Septembre.
Nul n’ignore les difficultés auxquelles notre système éducatif se trouve confronté ; à tel enseigne que pour les juguler, les autorités ont opté pour un Forum National sur l’Education. Et de de nos jours, on s’achemine vers la phase décisive de ladite rencontre qui doit se pencher sur l’avenir de l’école malienne.
Aussi, on ne saurait garder sous silence certains problèmes « qui handicapent notre épanouissement », selon le terme du Maire du District de Bamako, M. Adama Sangaré, qui relance ainsi le débat, en soutenant que ces concertations « nous donnent l’opportunité d’approfondir la réflexion sur les sources réelles de la crise« .
Force est de reconnaître pourtant que l’une des préoccupations majeures des autorités est la résolution de cette crise. Mais l’école reste malade, et les maux qui la rongent continuent à prendre de l’ampleur. Aussi, Maire du District préconise « qu’à travers ces concertations, nous devons trouver des solutions durables« .
Abondant dans le même sens, et avant de rappeler le contexte même du Forum, le Directeur National de l’Education de Base, M. Souleymane Koné, a procédé à la présentation de la délégation représentant tous les ordres d’enseignement et précisé que « malgré les efforts déployés par l’Etat, les dysfonctionnements entravent l’évolution du système éducatif« .
Face à la situation, les Comités préparatoires ont étroitement travaillé avec les structures techniques, ainsi que les autres acteurs et partenaires pour recueillir les différentes opinions et propositions de solutions. Selon M. Koné cette deuxième phase consiste à « l’élaboration des spécificités régionales, la collecte et la capitalisation des données« .
Pour le Gouverneur du District, M Ibrahima Féfé Koné, la concertation vient à point nommé, car au Mali en général, et à Bamako en particulier, les problèmes de l’école sont nombreux et complexes, et concernent l’ensemble des ordres d’enseignement. « Nous ne devons, en aucun cas, démissionner de notre responsabilité!« , a-t-il martelé, avant de solliciter des recommandations adéquates de la part des participants, pour une résolution définitive de cette crise scolaire.
Ces concertations régionales sur l’éducation, qui se déroulent sur tout le territoire, doivent examiner, de façon globale et sans complaisance, l’ensemble des problèmes liés à notre système éducatif.
Bakoroba COULIBALY